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L’apprentissage du vélo nous fournit un parallèle édifiant sur la posture d’accompagnement, car c’est un moment clé de notre vie : nous donnons le droit de ne pas réussir à notre enfant et lui enseignons le principe de l’essai-erreur. Au moment de retirer les roulettes stabilisatrices de son p’tit vélo, que dites-vous à votre enfant ? « Tu as bien grandi, tu es capable maintenant de rouler avec un vélo de grand » et nous ajoutons : « vas-y, lance-toi ! ». Et vous savez pertinemment qu’il tombera à un moment donné… mais vous lui direz alors : « ce n’est pas grave, relève-toi et recommence, tu vas y arriver ! » Et vous applaudissez à chaque mètre supplémentaire parcouru sur 2 roues ; vous le félicitez d’avoir essayé, vous l’encouragez à persévérer malgré les chutes.

Le problème, c’est qu’on parle du problème. Et un problème, c’est un truc sérieux. Alors pour le résoudre, on se dit qu’il faut le faire « sérieusement »…

Pour ceux qui n’ont jamais vu le film d’animation Monstres et Compagnie, désolé de « spoiler », je vais vous dévoiler la fin du film